Nous venons d’apprendre que 35 candidats de confession juive ont été autorisés à passer des épreuves du concours d’HEC le dimanche 5 juillet au lieu du samedi 4 juillet pour cause de Shabbat.
Avec les mêmes sujets le lendemain et sous la surveillance de membres de l’AJECLAP ( Association des élèves et anciens élèves juifs des grandes écoles et des classes préparatoires).
Une enquête administrative aurait été ouverte.
L’association des professeurs des classes concernées (APHEC) a dénoncé « l’aménagement des concours en fonction de la religion des candidats, » indiquant aussi « qu’une telle dérogation remet en question les principes républicains de l’égalité et de la laïcité lors d’un concours ».
Ça n’est pas la première fois que des faits similaires se produisent.En 2009, des étudiants ont été isolés dans une synagogue à Bordeaux pour des concours de nuit pendant la Pâque juive (source Reuters) et en 2016, le rabbin Haïm Korsia, est intervenu avec succès pour obtenir un dispositif spécial et décalé pour les mêmes motifs de calendrier religieux (source Mediapart).
Le Parti de Gauche dénonce l’acceptation de dates séparées et la surveillance d’un concours par une communauté religieuse à la place de l’administration.
Cette logique de développement séparé des communautés est un poison.
Il n’y a qu’une seule communauté de vie, de lois et destin, c’est la République .