Candia : le scandale continue !

Candia Lors de la commission économique du CCE, la direction de Candia a annoncé confier une partie de la production des produits Candia Le Lude à des entreprises sous-traitantes en Belgique.

Alors que les 190 salariés se battent pour maintenir l’emploi sur le site du Lude, et que le rapport du cabinet Syndex appuie la pérennité du site en mettant en place un plan d’économies de 16 millions d’euros tout en conservant l’ensemble des sites de production, la direction reste ferme sur sa position.

Pourtant, le rapport Syndex stipule que les économies réalisées porteraient principalement sur la diminution du nombre de travail précaires, la réduction de toutes les formes de sous-traitance, l’amélioration du fonctionnement de l’usine ainsi que la réduction des frais généraux.
Candia, qui doit également bénéficier du crédit d’impôts pour la compétitivité et l’emploi ignore totalement le rapport Syndex et maintient sa décision de fermer le site du Lude.

Aujourd’hui, les salarié-e-s sont stupéfaits d’apprendre que la direction, qui avait bien gardé le secret de sa scandaleuse stratégie économique et qui se disait dans l’obligation de fermer 3 sites en France, Saint-Yorre, Villefranche-sur-Saône, Le Lude, n’hésite pas à mettre des centaines de familles dans la précarité pour transférer leurs outils de travail en Belgique.

Les salarié-e-s qui ont assigné la direction en justice pour vice de procédure dans le PSE annoncé attendent la décision qui sera rendue le 18 juin prochain.
Sachant que Candia ne souhaite que transférer la production à la sous-traitance, nous ne doutons pas de l’équité du juge qui ne pourrait cautionner la fermeture du Lude au regard des informations rendues hier lors du CCE.

Le Parti de Gauche soutient les salarié-e-s de Candia le Lude et rappelle que si la Loi contre les licenciements boursiers déposée par le Front de Gauche avait été votée, la direction de Candia ne serait pas protégée comme elle l’est aujourd’hui. Le Parti de Gauche appelle le gouvernement à agir rapidement pour faire revenir cette Loi devant l’assemblée nationale. L’engagement de François Hollande de tout mettre en action pour maintenir l’emploi en France ne resterait pas une promesse de plus non tenue.