Le Parti de Gauche, comme toute formation politique démocratique, attendait la décision du gouvernement sur le calendrier des élections départementales et régionales pour juin prochain. Elle vient de tomber ce mardi 13 avril sous la forme d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale.
Comme à son habitude, le gouvernement fait les choses à l’envers : il recule le calendrier d’une semaine.
Le problème n’est pas le calendrier mais les conditions démocratiques et les garanties sanitaires globales pour l’ensemble de la population.
Une élection est un processus qui doit permettre d’éclairer les débats et la prise de décision.
La Constitution garantit dans son article 4 « les expressions politiques ainsi que la participation équitable des partis et groupements politiques ».
Cela passe par la liberté de circulation des équipes militantes, la possibilité de rencontrer la population, de tenir des réunions, de participer à des débats dans les médias publics, avec des dispositions garantissant bien sûr la sécurité sanitaire.
Nos parlementaires ont fait des propositions en ce sens. Ils n’ont pas été entendus.
C’est un passage en force sous la pression des notables qui veulent maintenir « coûte que coûte » ces élections car il y a, dans ces conditions, une prime évidente aux sortants.
Aujourd’hui, la démocratie vient d’être bradée et la citoyenneté mise à mal.