Un an après, la situation générale est toujours marquée par la crise sanitaire et le blocage de nos vies.
Comme nous l’écrivions ici il y a un presqu’un an en mai dernier « Prendre la mesure de cette crise supposait d’en comprendre les enjeux sur le court et long terme, d’organiser et de planifier ».
Le gouvernement, prisonnier de son idéologie libérale et incapable de comprendre les tenants et aboutissants de cette crise, n’a pas fait ces choix. Il s’est enfermé dans les vieilles recettes du marché, refusant les réquisitions des industries textiles, des cliniques, des hôtels à proximité des hôpitaux, les nationalisations sur les productions stratégiques, misant sur les « bonnes volontés individuelles », « l’esprit d’initiative » et « la responsabilisation » de la population.
Pire, le gouvernement Macron/ Castex/ Blanquer continue sa guerre sociale contre les travailleurs, les chômeurs et les services publics. La réforme de l’assurance-chômage est prévue pour cet été, la réforme des retraites ne dort que d’un œil et les fermetures de classes et de lits d’hôpitaux se poursuivent.
On peut, par ailleurs, s’interroger sur le confinement, les couvre-feux, les vacances prolongées quand aucun de ces moments de restriction de liberté ne sont mises au service d’une politique de tests et de vaccination généralisée, notamment pour les enseignants et personnes au contact de dizaines et centaines de personnes par jour.
Moins de 20% de la population française adulte est vaccinée au moment où nous écrivons ces lignes.
Comment justifier qu’on ne peut pas rouvrir les restaurants, les salles de théâtre et de concerts en respectant les distances physiques appropriées alors que les métros sont bondés ? De plus, la vie sociale, ça n’est pas seulement le travail. Il y a aussi les amis, la famille, la vie culturelle, la vie démocratique.
La vie démocratique, parlons-en. Alors que les conditions démocratiques pour la bonne tenue d’élections générales ne sont pas réunies, le maintien des élections départementales et régionales relève du bradage de la démocratie (retrouvez ici l’article sur ce sujet).
Dans ce contexte difficile, le Parti de Gauche, aux côtés de la France insoumise et des listes citoyennes de rassemblement, va œuvrer à peser pour gagner des cantons et peut-être des régions.
Encore un an à attendre d’ici la prochaine présidentielle. Heureusement, nous avons deux atouts majeurs pour en finir avec la monarchie présidentielle et le capitalisme pourrissant. Il s’agit de notre candidat Jean-Luc Mélenchon et de notre programme électoral, l’Avenir en Commun.
De nombreuses luttes sont en cours (occupations d’usine avec piquets de grève, lutte pour les services publics, occupation de lieux culturels, etc.).
Le 1er mai se profile et doit être un temps important de la contestation sociale. Le PG en sera.
La lutte et les urnes sont indispensables pour récréer un rapport de forces et ouvrir une perspective humaniste, républicaine et anticapitaliste.
Pour s’en sortir, il faut les sortir !
Hélène Le Cacheux et Jean-Christophe Sellin, Co-coordinateurs nationaux du Parti de Gauche