Darmanin veut interdire, comme à l’été 2014 sous Hollande et Valls, toute manifestation de soutien aux Palestiniens pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens et le respect du droit international.
La majorité gouvernementale quant à elle, ne se gêne pas pour afficher ostensiblement son soutien inconditionnel au gouvernement israélien d’extrême droite. Macron, qui après Sarkozy et Hollande a la même politique d’alignement sur les positions israéliennes, ne condamne pas les bombardements israéliens et prêche le retour au calme colonial, c’est-à-dire que les Palestiniens se taisent pendant que se poursuit l’expansion des colonies en Cisjordanie et le blocus de Gaza.
Dans un contexte anti-musulman délibérément entretenu et de délire contre le post-colonialisme, Darmanin continue ses travaux de répression et de sape de la société française. Il veut diviser les Français sur des motifs qui les détournent de leurs mécontentements sociaux et de leur attachement au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes odieusement bafoué en Israël.
Dans un contexte international renforcé par les accords d’Abraham entre Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que les autres rapprochements honteux et intéressés de pays musulmans avec l’État hébreu (Maroc, Soudan…), Netanyahou essaie par cette diversion militaire sanglante de faire oublier ses difficultés judiciaires et politiques et les méfaits de sa politique d’apartheid. Dénoncer ceci ne signifie pas soutenir le Hamas, contrairement aux allégations de certains lobbies pro-israéliens.
Le Parti de Gauche condamne les expulsions de familles palestiniennes et rappelle que cette politique coloniale, qui dure depuis des décennies, est la cause du soulèvement auquel on assiste actuellement qui est donc de l’entière responsabilité d’Israël.
Le Parti de Gauche proteste vivement contre les restrictions à la liberté de manifester une opinion contraire à la doxa néo-libérale et néo-colonialiste.