Clément Méric : le crime était bien politique

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Le procureur de Paris en charge de l’enquête ouverte suite à la mort de Clément Méric a donné des informations qui confirment ce que nous sommes nombreux à dire depuis mercredi soir.

Clément a bien été assassiné par des militants liés aux Groupes d’extrême droite JNR qui lui ont porté plusieurs coups mortels. Le coupable est un homme déjà connu des services de police pour port d’armes.

Comme nous le demandons, le gouvernement vient d’annoncer qu’il allait engager une procédure de dissolution de groupes fasciste JNR tant il semble évident que l’idéologie de ce groupe et son exaltation permanente de la violence, portent une responsabilité dans la mort de Clément. Il était temps. Mais, il est regrettable qu’il ait fallu la mort d’un jeune homme pour que cette mesure soit prise.

L’activité néfaste et anti républicaine de ce groupe xénophobe était pourtant connue depuis longtemps. C’est donc en toute connaissance de cause que Marine Le Pen s’est déjà rendu dans le local de son dirigeant pour une soirée, a dîné avec lui, l’a salué sur le marché d’Hénin Beaumont lors de la campagne législative. Il y a encore 3 semaines, Robert Ménard, qui sera soutenu aux élections municipales à Béziers par le FN, y tenait une conférence à l’invitation des dirigeants des JNR.

Les mensonges de Mme Le Pen sont donc clairs : le Fn a des relations avec les JNR.

Aucun grand média n’a jugé utile de rappeler ces faits aisément accessibles. Les médiacrates artisans de la dédiabolisation du FN se sont au contraire employé à nier la responsabilité politique de l’extrême-droite dans ce meurtre. Certains ont même commencé à banaliser les JNR, mouvement fasciste bientôt dissous, en invitant son leader sur leur antenne.