Entre les frontières de la Biélorussie et celle de la Pologne, de milliers de réfugiés sont maltraités par les policiers et les militaires des deux Etats. Déjà, plusieurs migrants sont morts de froid et de faim dans les forêts. Ces réfugiés ont été manipulés par le régime dictatorial de Biélorussie soucieux de répondre aux sanctions prises contre lui par l’UE. Une UE qui semble tout à coup oublier les condamnations formulées à l’encontre du régime ultraconservateur de la Pologne qui veut inverser les priorités entre le droit national et le droit européen. Une Pologne désormais soutenue par les dirigeants de l’UE qui l’exhortent à « tenir bon » et à « protéger les frontières extérieures de l’UE » des vagues de migrants.
Aux réfugiés, traqués par le dispositif Frontex, qui essaient au péril de leur vie de traverser la Méditerranée ; à ceux qui se lancent sur des embarcations sur la Mer du Nord, et dont beaucoup périssent, viennent s’ajouter aujourd’hui celles et ceux qui tentent de franchir les frontières des Etats de l’est européen.
Ces réfugiés afghans, syriens, yéménites, africains …fuient les pays ravagés par plusieurs guerres menées par les puissances impérialistes. Ils se heurtent à des murs construits par les régimes illibéraux et racistes d’Europe de l’Est. Mais ils se confrontent aussi à la violence d’Etat du gouvernement français qui déloge de leurs camps de fortune des migrants dans le nord du pays.
Le Parti de Gauche dénonce la répression exercée par l’UE et ses Etats membres contre les réfugiés aux frontières des pays de l’est européen. Nous exigeons qu’ils soient traités décemment et qu’ils puissent trouver refuge dans le pays de leur choix. De la même façon nous exigeons l’arrêt du harcèlement des migrants dans notre pays.