Plus que jamais Blanquer intensifie la casse du système public d’éducation nationale.
Ses annonces, la veille de la rentrée, dans un journal payant, à propos d’un énième protocole sanitaire inapplicable, montrent à quel point il est déconnecté de la réalité (texte long et confus, modifié constamment, locaux inadaptés, manque de moyens matériels, manque de moyens humains, impossibilité de contrôler la circulation dans les établissements).
La gestion de la crise sanitaire a montré l’amateurisme, l’incompétence et l’incohérence de la Macronie. Face à Omicron, elle se révèle désastreuse. Blanquer a organisé le chaos malgré les alertes des fédérations de parents d’élèves, des syndicats, des collectifs des personnels et des parlementaires de La France Insoumise. Deux ans après le début de la pandémie, il n’y a toujours pas de masques gratuits FFP2 pour les élèves et les personnels ni de purificateurs d’air. L’incurie gouvernementale expose les élèves, leurs familles et les personnels à l’insécurité sanitaire.
Pendant ce temps, les suppressions de postes continuent à rythmer le quotidien des établissements. Les personnels subissent une perte continue de pouvoir d’achat. La gestion managériale imprime sa marque. Elle cherche à faire fonctionner l’école comme une entreprise, avec le « new public management ». Enfin, la territorialisation : le ministère disloque plus que jamais le caractère national du système public d’éducation. La réforme du bac a transformé en contrôle continu un examen national républicain seul garant d’une égalité territoriale des diplômes et d’une égalité des étudiant·e·s quant à la sanction de leur niveau d’études secondaires.
La prétendue « Loi pour une école de la confiance » de Blanquer se révèle sans surprise une mascarade, confirmant une dérive autoritaire et une école de la défiance (remise en cause de la liberté pédagogique, flicage sur le terrain, pilotage managérial des établissements par de multiples évaluations, autoritarisme…).
L’école ne peut pas être considérée comme un marché, une marchandise, une entreprise !
Nos mesures immédiates :
- Doter les établissements scolaires en masques FFP2 gratuits et en purificateurs d’air
- Mettre en œuvre un Plan de recrutement massif d’enseignants et de personnels médicaux, sociaux et d’orientation sur des postes statutaires
- Diminuer le nombre d’élèves par classe pour tous les niveaux
- Résorber la précarité et mettre en place de réels plans de formation pour les personnels AESH
- Augmenter des salaires par la revalorisation du point d’indice
- Maintenir les activités culturelles et sportives partout
À moyen terme :
- Réinstaurer un brevet de bon niveau sanctionnant les années de collège
- Revenir au baccalauréat comme examen terminal national et républicain
- Supprimer la réforme de la voie professionnelle qui va entraver la réussite des jeunes
- Supprimer Parcoursup,
- dispositif d’orientation post-bac anxiogène et inefficace
- Abandonner la loi Rilhac et l’expérimentation Macron
à Marseille sur la direction d’école - Récréer les RASED détruits sur l’ensemble du territoire
- Faire en sorte que chaque village ait son école avec de vrais moyens et abroger la loi Carle
Opposé au modèle libéral d’une école différenciée, LE PARTI DE GAUCHE MILITE POUR L’ÉCOLE DE L’ÉGALITÉ ET DE L’ÉMANCIPATION, c’est-à-dire l’école publique à laquelle les fonds publics doivent être réservés.
>>> Télécharger le tract du Parti de Gauche