La journée internationale de lutte pour les droits des femmes, rencontre plus que jamais cette année un écho à travers les luttes partout dans le monde !
Soignantes, ouvrières, mères, AESH, étudiantes, enseignantes, secrétaires, entrepreneuses, femmes de chambre, scientifiques, caissières, douanières, la mobilisation traverse tous les secteurs et fédère les femmes dans leur rôle historique de tête de file de la lutte révolutionnaire.
Elles refusent l’oppression talibane en Afghanistan qui leur interdit d’étudier ou de travailler, et continuent inlassablement à dénoncer les atteintes à leur droit à disposer de leur corps en Pologne, en Hongrie et dans tant d’autres pays du monde. En Amérique latine, la vague verte a confirmé sa puissance avec son rôle incontestable dans la victoire de Gabriel Boric au Chili. Elle a déferlé jusqu’en Colombie, qui après l’Argentine et le Mexique, vient de légaliser le droit à l’avortement. Au Kurdistan et au Rojava en particulier, les femmes kurdes mettent en place une expérience révolutionnaire et féministe, à égalité avec les hommes, face à la guerre et au poids des traditions religieuses.
Tous les jours à partir de 15h40, les femmes travaillent gratuitement : à compétence égale, elles sont toujours payées un quart de moins que les hommes.
Les 5 et 8 mars, nous serons dans la rue pour exiger l’égalité salariale et la fin de la précarisation des métiers du lien. Les premières de corvées ont assuré la continuité du fonctionnement de la société depuis le début de la crise sanitaire. Ces métiers largement féminisés et, de ce fait, largement sous-payés et dévalorisés, subissant des temps partiels imposés, où le saupoudrage du plan de relance n’a rien changé : elles seront les victimes systématiques des réformes des retraites programmées par les gouvernements de droite !
Les 5 et 8 mars, nous serons dans la rue pour dénoncer le système patriarcal, qui continue d’imposer aux femmes la double journée de travail : charge mentale, temps de tâches ménagères déséquilibré par rapport aux hommes, soins et éducation des enfants …
Les 5 et 8 mars nous serons dans la rue pour revendiquer le milliard prévu par le programme L’Avenir en commun pour la fin des féminicides et contre les violences domestiques, conjugales, sexistes et sexuelles envers les femmes, au travail, dans les foyers, qu’elles soient adultes ou enfants #MetooInceste, dans l’espace public, dans l’espace politique #MetooPolitique, et même en milieu militant !
Nous sommes en 2022 : ça suffit !
Rendez-vous dans toutes les mobilisations de France ! Mobilisons-nous partout pour faire force dans les cortèges contre les réactionnaires, politiques ou religieux.
A Paris, le 5 mars à République à partir de 14h puis le 8 mars à gare du Nord pour la grève féministe
À Lille, le 8 mars à 12h30, Place de la République
À Rennes, le 8 mars à 15h à République
À Grenoble, le 8 mars à 15h40, départ hôpital
À Bordeaux, le 8 mars à 14h30, place de la Comédie
À Toulouse, le 8 mars à 14h, à Jolimont
À Marseille, le 8 mars à 13h, quai de la Fraternité
Rdv sur https://www.grevefeministe.fr/ pour retrouver tous les points de rassemblement !