Pas de trève pour les luttes sociales
Pas plus que le Front de Gauche, les luttes sociales ne connaissent de trêve. Eric Coquerel, secrétaire national du PG, et une délégation du Front de Gauche ont apporté vendredi leur appui et celui du candidat à la présidentielle aux salariés de Deshors ADI près de Brive en grève à 98 % dans les ateliers.
Dans le Limousin, après la victoire des salariés d’Albany en Haute-Vienne, c’est en effet au tour de ce sous-traitant dans l’aéronautique de se mobiliser. Cette fois les revendications sont salariales. Après un plan social très dur en 2010, le personnel exige de bénéficier de la santé retrouvée de l’entreprise. Ses revendications sont plus que mesurées : 60 euros bruts d’augmentation pour les 318 salariés (soit entre 2,4 % et 4 % d’augmentation des salaires). Sur place les représentants de la CGT estiment à 300 000 euros le « coût » de cette augmentation pour une entreprise qui vient de générer 48 millions de Chiffre d’affaire (+ 10 millions en un an).C’est le partage des richesses que les grévistes mettent en avant pour justifier cette revendication. Il est justement au coeur du programme « l’Humain d’abord » que la résistance qui monte dans le pays légitime toujours davantage.