Assassinat de Shireen Abu Akleh : les responsables doivent répondre de leur crime
Le Mercredi 11 Mai, la journalise de la chaine Al-Jazeera, Shireen Abu Akleh, a été assassinée de sang-froid par l’armée israélienne d’une balle dans la tête. Shireen portait un casque et un gilet pare-balles «PRESS», et couvrait une intervention militaire Israélienne dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine. Le journal israélien Haaretz rapporte que la journaliste était à une distance de 100 à 150 m des tirs d’un commando militaire.
Un autre journaliste, Ali Samoudi, a lui aussi été touché par une balle dans le dos, sans en décéder heureusement.
Cela fait 25 ans que cette journaliste chevronnée couvre les guerres, les attaques, les agressions israéliennes contre les Palestiniens. Sa mort provoque une grande émotion chez eux, et bien au-delà.
Hélas, Israël est un habitué des assassinats de journalistes palestiniens. Selon leur syndicat, 46 ont été tués ces vingt dernières années, y compris à l’intérieur même de Gaza lors des marches du retour de 2018.
Pour empêcher les journalistes d’informer sur ses crimes de guerre, Israël n’hésite pas les tuer ou à détruire leurs équipements, comme la destruction le 15 mai 2021 à Gaza d’un immeuble abritant plusieurs médias dont Al-Jazeera et Associated Press.
Le Parti de Gauche salue la mémoire de la journaliste Shireen Abu Akleh, et apporte sa solidarité à sa famille, à ses proches, à ses collègues et au peuple palestinien dans son ensemble. Les responsables de sa mort doivent répondre de leur crime.
L’État d’Israël doit être jugé pour ces crimes et sanctionné pour la violation permanente du droit international depuis des décennies.