À Brasilia, une semaine exactement après l’investiture de Lula, les trois principaux sièges de l’État ont été envahis et saccagés par des soutiens de Bolsonaro.
Une attaque fasciste qui doit être fermement condamnée à l’échelle internationale, car il n’existe pas de liberté de manifester lorsqu’il s’agit de détruire les institutions de la nation et de ne pas reconnaître le vote souverain.
Le Brésil se réveille blessé et violenté au plus profond de son identité républicaine. Mais le Brésil reste sur pieds, le coup d’État a échoué et les voix s’élèvent de toutes parts, y compris dans le camps Bolsonaro, pour condamner les faits.
Bolsonaro en est le principal responsable. Il doit reconnaître la défaite et appeler ses soutiens à mettre un terme aux actes de violences anti-démocratiques. Comme l’ont proposé des députés du Congrès états-unien, il doit être extradé sans tarder vers le Brésil pour être jugé aux côtés des commanditaires et financeurs de ces actes fascistes. Pas de concession ni d’amnistie pour les ennemis de la République.
Le Parti de Gauche a participé hier au rassemblement organisé devant l’ambassade brésilienne à Paris à l’appel du comité parisien du parti des travailleurs.