Mardi 28 février a eu lieu un des plus graves accidents ferroviaires en Grèce. 60 morts, 56 disparus.
Il y a eu une collision à Larissa entre un train de marchandises et un train de passagers reliant Athènes et Thessalonique. La colère monte depuis. Les manifestations se multiplient à Athènes, à Thessalonique, à Patras, à Larissa avec pour slogan « la privatisation tue » .
En effet, la privatisation de la compagnie de chemin de fer Hellenic train s’est conclue en 2017 au profit du groupe italien Ferrovie dello Stato Italiane (FS). Cette privatisation s’est donc faite au profit d’une société publique d’État Italienne de la même façon que le gouvernement Tsipras a vendu le port du Pirée à une société d’État chinoise, alors qu’il a refusé de toucher aux biens des armateurs grecs et de l’Église orthodoxe.
Depuis, le constat est alarmant. Les défaillances sont importantes et la sécurité des passagers est en jeu. Les cheminots grecs ont appelé à la grève.
Le Parti de Gauche soutient le mouvement de grève et dénonce les privatisations des transports ferroviaires voulues par les directives de l’Union européenne.