Erdogan a peur de perdre les élections alors il terrorise la population et les démocrates
À deux semaines des élections générales présidentielles et législatives en Turquie, le président-dictateur sortant Erdogan a peur.
La société est saignée à blanc par les purges de toutes sortes, la politique économique est catastrophique et la gestion du terrible séisme qui a ravagé un quart de la Turquie ont révélé de manière encore plus criante la corruption et l’incurie du pouvoir islamiste et fasciste à s’occuper de l’intérêt général de la population.
Plus de 150 artistes, syndicalistes, universitaires, journalistes, responsables politiques ont été arrêtés le 24 avril dans le cadre de cette opération dite anti-terroriste menée par le régime policier turc.
Cela survient quelques semaines après que le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a décrété un cessez-le-feu pour permettre le déroulement des élections dans un climat paisible.
Le Parti de Gauche exige du gouvernement français d’agir directement en direction d’Erdogan et au sein du Conseil de l’Europe (dont est membre la Turquie) pour que les élections générales de mai prochain se déroulent avec toutes les garanties nécessaires à la bonne tenue des débats et réunions publiques, jusqu’au dépouillement régulier du scrutin.