Tunisie : non à la violence, non à l’antisémitisme et pour le retour de la démocratie

Le Parti de Gauche condamne fermement l’ignoble attaque perpétrée par un agent de la garde maritime tunisienne qui a tué trois membres des forces de l’ordre et deux fidèles qui participaient à un pèlerinage juif, aux abords de la synagogue de la Ghriba, sur l’île tunisienne de Djerba.

Cette synagogue, la plus ancienne d’Afrique, avait déjà été visée en 2002 par un attentat-suicide au camion piégé qui avait fait 21 morts. Les autorités tunisiennes n’ont pas encore déterminé si l’attaque est le résultat d’un acte isolé ou d’un attentat terroriste (caractère immédiatement retenu par Darmanin dans son obsession sécuritaire) mais au vu du caractère délibéré des assassinats il est clair qu’il s’agit d’un acte antisémite qui aurait pu avoir des conséquences encore plus dramatiques que les protections mises en place par les forces de l’ordre ont permis d’éviter.

Il n’en reste pas moins que cet attentat se produit dans la Tunisie de Kaïs Saïed qui foule aux pieds la démocratie tunisienne pour laquelle le peuple avait fait la révolution. Kaïs Saïed se comporte en autocrate adepte d’un populisme à caractère religieux, incapable de gérer l’économie de son pays qui ne tient plus que par la perfusion algérienne. Kaïs Saïed entretient de plus un climat de haine des étrangers en particulier des Africains Sub-sahariens, qui venant s’ajouter au désespoir d’une grande partie du peuple, ne peut que favoriser le passage à l’acte de certains.

Le Parti de Gauche s’associe à la douleur des familles des victimes tunisiennes et française de cet attentat et demande que toute la lumière soit faite sur les responsabilités en cause.