Les Grecs ont été appelés aux urnes dimanche 21 mai pour élire leurs députés à la Vouli (Parlement grec). Dans un contexte politique difficile, un contexte de grave crise sociale et économique, Néa Démocratia (Parti conservateur au pouvoir actuellement), représenté par M. Mitsotakis l’emporte avec 40,79 % des voix.
Ainsi, il obtient 146 sièges sur 300, malgré un taux d’abstention proche de 40 %. Syriza, le Pasok (PS) sont en baisse. Les partis dont les orientations politiques sont proches des nôtres sont en difficultés : le parti de Zoe Kostantinou n’obtient aucun siège, il en est de même pour Mera 25 (alliance de gauche progressiste), parti de M. Varoufakis.
Cependant, il faut former un gouvernement et cela ne sera pas possible, car il manque 5 sièges à Néa Démocratia. En effet, le scrutin au premier tour est un scrutin à la proportionnelle absolue. Il y aura donc une prochaine dissolution de la Vouli. M. Kiriakos Mitsotakis, a déclaré le 22 mai, « il est exclu de constituer un gouvernement de coalition » donc de nouvelles élections auront lieu afin d’obtenir les sièges manquants.
Ainsi, les Grecs seront de nouveau appelés aux urnes dans deux mois pour des législatives partielles avec le système de la prime majoritaire, pouvant aller jusqu’à 50 sièges pour le parti arrivé en tête.
Le Parti de Gauche soutient le peuple grec pour un vrai changement politique, un programme de radicalité, pour le développement des services publics, pour l’intérêt général et une bifurcation écologique. Le système mortifère en place actuellement doit cesser. Or le programme de Néa Démocratia en est à l’opposé, de même que le programme de Syriza qui s’était révélé incapable de résister aux pressions de la Troïka dans le prolongement des renoncements sociaux démocrates du Pasok.
Le Parti de Gauche soutient nos amis et camarades portant le programme anti-mémorandum.