Le résultat des présidentielles et législatives donnent la possibilité à Erdogan de poursuivre sa politique antisociale, réactionnaire et expansionniste. Il pourra s’appuyer sur une majorité absolue composée de son parti islamiste l’AKP et du parti fasciste le MHP.
La campagne a été digne d’un parti unique, avec l’utilisation de tous les pouvoirs institutionnels et de la corruption. Au lieu de féliciter Erdogan , Macron devrait prendre la mesure de cette dérive.
Dans ce contexte, le candidat social démocrate kémaliste avait la possibilité et le devoir de mobiliser les forces vives pour une Turquie nouvelle et de mettre la question sociale le cœur de sa campagne.
Il ne l’a pas fait fait. Il a erré entre atermoiements et reniements. Au final, il a mené les espoirs de changement dans une impasse.
Malgré la répression et le détournement des votes, notre parti frère, le HDP conforte sa place et son rôle de troisième force politique avec plus de 60 député-e-s.
Le HDP, lui, a une boussole. Il représente plus que jamais l’axe de résistance et recomposition politique pour l’alternative démocratique en Turquie et au Moyen-Orient
Ainsi, le Parti de Gauche réaffirme sa solidarité au HDP, toujours menacé d’interdiction, ainsi qu’au mouvement de libération nationale kurde et au Rojava démocratique.