Conti, ce n’est pas fini !

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Conti, ce n’est pas fini !

Ce matin, le conseil des prud’hommes de Compiègne a invalidé 680 licenciements des salarié-es de l’usine Continental à Clairoix !

Le Parti de Gauche, qui s’est toujours tenu au coté des batailles des « Conti », se réjouit de cette décision. Elle récompense leur détermination : la fermeture du site en 2010 n’a en effet pas freiné leur lutte. Aujourd’hui le conseil des prud’hommes de Compiègne leur donne une nouvelle fois raison. Les 680 plaignants de Conti voient ainsi l’invalidation de leurs licenciements pour motifs économiques et défaut de reclassement. La multinationale Continental est prise la main dans le sac !

Il s’agit d’une nouvelle victoire car le 14 février dernier, c’est le tribunal administratif d’Amiens qui avait rendu un jugement identique pour 22 salarié-es qui avaient eux aussi vu leur licenciement économique annulé. Les salariés savent, certes, que le site ne réouvrira pas ses portes, mais en ne lâchant rien face à ces patrons voyous, ils pourront enfin prétendre a des dommages et intérêts. Une telle décision arrive malheureusement bien tard, et a permit à la multinationale de pouvoir agir à sa guise sans être inquiétée par la législation française.

Aujourd’hui, la direction de Conti peut encore faire appel du jugement rendu par le Conseil des Prud’hommes de Compiègne.

C’est pourquoi le Parti de Gauche, exige une nouvelle fois du gouvernement la Loi contre les licenciements boursiers ainsi que la Loi d’amnistie des syndicalistes et du mouvement social. En effet, si de telles lois étaient en vigueur, CONTINENTAL n’aurait jamais pu avoir la liberté de fermer le site de Clairoix.

Laurence Sauvage