Darmanin a proposé ce matin en Conseil des ministres la dissolution des Soulèvements de la Terre. Cette annonce intervient après les rassemblements de Sainte Soline, en mars, et, dernièrement, celui contre le projet du percement du Lyon-Turin. L’action des Soulèvements de la Terre à Saint-Colomban et la dégradation de serres de maraîchers industriels producteurs de muguet et de mâche, c’est-à-dire de cultures dispensables nécessitant des quantités importantes de sable et d’eau, a provoqué des réactions virulentes de la FNSEA.
Nous apprenons aujourd’hui que cette dissolution est par ailleurs le fruit d’un travail “d’offensive tous azimuts” des lobbies de l’agro-industrie, FNSEA en tête (voir ici ) qui n’aurait pas hésité à menacer d’actions violentes comme, semble-t-il, elle en aurait l’habitude.
Comme il avait menacé de le faire avec la LDH, le gouvernement réduit au silence ceux qui s’opposent à sa politique écocidaire, violente et anti démocratique. La dissolution des Soulèvements de la Terre pose un problème démocratique grave, et pose aussi la question de la liberté individuelle et collective de s’opposer à tout ce qui porte atteinte au seul écosystème viable pour l’espèce humaine dont nous disposons. Les Soulèvements de la Terre nous alertent sur l’urgence à agir, dénoncent les fauteurs de troubles climatiques et écocides, et pour cela sont traité comme des terroristes.
Nous ne le tolérons pas, nous ne l’acceptons pas !
Le Parti de Gauche est solidaire des Soulèvements de la Terre, s’oppose résolument à leur dissolution et appelle ses militant.es et sympathisant•es à rejoindre les rassemblements prévus partout ce soir pour faire entendre une autre musique au gouvernement.