Hollande : la tentation du zapping
Ce soir, François Hollande a laborieusement commenté la déroute diplomatique de la France en Syrie. Porte-voix de la position Nord-américaine en Europe, il a refait l’histoire en mettant les résultats de la diplomatie Russe au crédit des menaces d’attaques proférées hors de tout droit international. La réalité c’est que si François Hollande peut aujourd’hui évoquer la possibilité d’une « solution politique à la crise syrienne » c’est en en dépit de ses déclarations hasardeuses, dangereuses et atlantistes. Pathétique pour la France.
Sur le reste, François Hollande a tenté de s’en sortir en joueur de bonneteau qu’il est. A coup de promesses et de blabla techniques sur les impôts, il n’a pu camoufler l’augmentation de la TVA et plus généralement la cure d’austérité aggravée qui attend les français. A l’horizon également des reculs sur les promesses faites aux à EE-Les Verts en matière de transition énergétique. Ces derniers se contenteront-ils d’un crédit d’impôts éculé pour la rénovation thermique ?
Evoquant l’extrême-droite en fin d’interview, il n’a malheureusement pas eu à répondre sur les responsabilités de sa politique dans la progression de celle-ci. L’événement du week-end n’était décidemment pas dans cet enfumage élyséen mais à la Fête de l’Humanité où le peuple du Front de Gauche a oeuvré à la mobilisation contre cette politique.