Hollande, menteur aux ordres de Bruxelles
Dans le document qui retrace la « stratégie de politique économique de la France », envoyé ce matin à Bruxelles conformément à la méthode imposée par les procédures antidémocratiques de l’Union Européenne au détriment de la souveraineté budgétaire, le président de la République reconnaît que l’âge de départ à la retraite – effectif, mais pas légal – va faire un bond suite à l’allongement à 43 annuités de la durée de cotisation en 2035.
« A terme un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans », est-il écrit noir sur blanc page 21.
Ce gouvernement ose dire qu’il refuse de repousser l’âge légal de départ en retraite à 65 ans. En réalité, il fait pire, car l’âge réel de départ en retraite sera au delà des 65 ans au nom du « critère déterminant au regard de la soutenabilité des finances publiques ».
L’hypocrisie de François Hollande est une insulte à tous les salariés. Ses petits arrangements bruxellois dans le dos des travailleurs montrent combien il a peur des réactions populaires. Et il a raison car s’il croit qu’il peut faire faire ses coups en douce sans que les travailleurs s’en rendent compte, il se trompe.
La colère populaire sera la juste réponse à ses mensonges que le Parti de Gauche va se charger de faire connaître.
Martine Billard, Co-présidente du Parti de Gauche