Solidarité avec Jorge Glas et toutes les victimes de persécution politique en Equateur
Communiqué du Parti de Gauche suite à l’assaut de l’ambassade mexicaine en Equateur
Ce vendredi 5 avril, a été arrêté l’ancien vice-président de l’Equateur Jorge Glas, réfugié dans l’ambassade mexicaine depuis décembre dernier. Cette attaque menée par la police équatorienne est inédite sur ce continent pourtant familier des coups d’État et des régimes criminels.
En Equateur, les cabales orchestrées par le nouveau pouvoir réactionnaire à l’encontre de l’ancien président Rafael Corréa et Jorge Glas s’appuient sur une supposée collusion avec les cartels de la drogue.
L’Equateur et le Mexique sont des Etats dans lesquels la population civile est résiliente face aux conflits entre cartels et à la corruption courante. Cela crée un climat violent et délétère sur fond de militarisation institutionnelle pour lutter contre le trafic de stupéfiants. La stratégie de « lawfare », harcèlement judiciaire basé sur des mensonges, visant à éliminer des responsables politiques semble très largement utilisée par le pouvoir équatorien.
Une ambassade est un lieu protégé par la Convention de Vienne de 1961 statuant sur son inviolabilité, ce qui signifie l’interdiction d’y pénétrer par des agents du pays hôte. Cette arrestation est une violation du droit international.
Le Parti de Gauche exprime sa solidarité avec Jorge Glas et toutes les victimes de persécution politique en Equateur.
Nous demandons au gouvernement français d’intervenir auprès du pouvoir équatorien pour que Jorge Glas soit libéré et remis à l’ambassade mexicaine où il avait obtenu l’asile politique.