Transidentité : NON à la proposition de loi rétrograde du sénat ! OUI à l’autodétermination !
À l’aune du mois des fiertés LGBTQIA+, alors que les propos transphobes restent banalisés et que le nombre d’attaques verbales et physiques, notamment par l’extrême-droite, contre les personnes transgenres est en augmentation de 35%, les sénateurs LR ont déposé une proposition de loi visant, au nom de la « protection de l’enfance », et au mépris des Droits de l’Enfant, comme l’a rappelé la Défenseure des Droits, à interdire aux mineur·es toute possibilité de transition médicale de genre.
De nombreuses manifestations contre la transphobie ont eu lieu en France le 5 mai partout sur le territoire #RiposteTrans #5mai.
Cette proposition de loi est un spectaculaire retour en arrière, psychiatrisant la transidentité, rouvrant la porte aux thérapies de conversion et criminalisant celles et ceux qui souhaitent aider ces adelphes en souffrance à pouvoir effectuer cette transition et se sentir soi-même.
Si cette loi devait être adoptée, elle doterait la France de la législation la plus restrictive d’Europe et alignerait notre Code de la santé publique sur ceux de la Russie ou des États parmi les plus réactionnaires des États-Unis.
Le Parti de Gauche propose de consacrer le droit à l’autodétermination du genre dans la constitution.
La libre disposition de soi, de son corps et de son esprit, et ce, de la naissance à la mort, doivent être reconnus comme droits fondamentaux. Ce droit de définir sa propre identité de genre devra être confirmé par le droit à la transition libre et gratuite en ouvrant la possibilité de changement de la mention légale de son « sexe » à l’état civil, sans condition médicale, et de la voir reconnue par les pouvoirs publics et dans tous les aspects de la vie quotidienne.