Qui ment ?
Le directeur de la NSA affirme, sous serment, devant le Congrès des Etats-Unis, que la NSA n’a pas espionné les citoyens européens mais seulement récupéré dans le cadre de l’OTAN des données collectées par les services européens.
S’il ment et que les Etats-Unis ont eux-mêmes espionnés, qu’attend la France pour répondre à ce qui serait une provocation insupportable ?
Si le directeur de la NSA dit vrai, les autorités françaises et européennes doivent s’expliquer sur leur complicité et l’espionnage de leurs propres citoyens.
François Hollande doit s’exprimer.
Entend-il mettre fin aux procédures qui ont conduit à de telles transmissions ?
Entend-il sanctionner les responsables des transmissions passées ?
Quand exigera-t-il l’arrêt des négociations en vue d’un grand marché transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique ?
Son silence est inacceptable tant la souveraineté nationale et les libertés individuelles sont en cause.