Soutien à l’Observatoire du Nucléaire !
Le 20 décembre prochain, l’Observatoire du nucléaire comparaîtra une nouvelle fois devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris dans le procès qui l’oppose à Areva.
Areva réclame 25.000 €euros à l’Observatoire du nucléaire pour diffamation. L’association de Stéphane Lhomme accuse en effet Areva d’avoir procédé à un financement secret de 26 millions d’euros auprès du gouvernement Nigérien. Ces accusations s’appuient notamment sur un communiqué de l’opposition parlementaire nigérienne dénonçant les conditions d’élaboration de leur budget.
La somme exigée par Areva entraînerait la mort de l’Observatoire du nucléaire, association d’intérêt général qui tient une place importante par son travail de veille, d’alerte et de lutte contre l’opacité de l’industrie nucléaire.
Un manque de transparence qui ne se dément pas : l’interpellation lancée au Ministre Pascal Canfin au sujet de ces financements secrets est restée lettre morte. Les agissements d’Areva au Niger se déroulent toujours dans la plus grande opacité. L’extraction de l’uranium nécessaire au parc nucléaire français est au cœur de l’enjeu Nigérien pour Areva. Elle passe depuis des années par la poursuite de méthodes dignes de la Françafrique et l’exploitation des mines d’uranium dans des conditions de sécurité, d’environnement et de santé publique déplorables.
Le Parti de Gauche sera présent, avec Mathieu Agostini co-responsable de la commission Ecologie, et appelle ses militant-e-s à se joindre au rassemblement qui aura lieu Vendredi 20 décembre dès 12h30 avec la compagnie Jolie Môme devant le TGI de Paris.
Il rappelle son attachement à ce que la lumière soit faite concernant les actions d’Areva au Niger. L’opacité de l’industrie nucléaire doit cesser et il n’est pas tolérable qu’une multinationale telle qu’Areva use de ces procédés pour éliminer les lanceurs d’alertes qui la dérangent.