Le Parti de gauche soutient le peuple gabonais en lutte
François Hollande avait déclaré qu’Ali Bongo avait été mal élu mais il a rapidement mis entre parenthèses le soutien au processus démocratique gabonais dès qu’il a ressenti le besoin de rassembler l’ensemble des tyrans africains autour de lui à l’occasion de son intervention au Mali.
Lorsque le principal opposant André Mba Obame est revenu au pays en août 2012, il a certes été accompagné par les militaires français jusqu’à sa maison mais depuis, rien n’a été fait pour le protéger contre les actions mauvaises à son égard de la part du pouvoir en place. André Mba Obame s’en remet à peine alors qu’il devrait être à même de jouer pleinement le rôle d’opposant politique qui lui revient pleinement.
Le Parti de gauche soutient la lutte des enseignants et étudiants contre un régime qui ne leur donne pas les moyens de travailler.
Le Parti de gauche dénonce le climat d’insécurité et de peur entretenu dans le pays par des pratiques rituelles criminelles dont on voulait croire qu’elles avaient disparu et par une répression brutale de la société civile, comme en témoigne l’arrestation des manifestants venus remettre une lettre à l’Ambassadeur de France à Libreville jeudi 28 novembre.
François Hollande n’adresse plus de message de soutien à la lutte de libération du peuple gabonais contre le joug dynastique bongoiste, prisonnier qu’il est de sa non-politique africaine de tergiversation et de son refus de s’engager dans une voie de co-construction d’un avenir commun d’émancipation.
Pour sa part, le Parti de gauche affirme et renouvelle sa solidarité avec la lutte émancipatrice du peuple gabonais.