Après Christiane Taubira, c’est le tour de Rachida Dati

20110903_1171.jpgCrédit photo photosdegauche.fr (michel_soudais) 

J’apprends que Philippe Martel, directeur de cabinet de Marine Le Pen, affirme que « Rachida Dati lance un signal de « refus d’assimilation » en prénommant sa fille : Zohra. C’est dans Causeur, repris par « l’Opinion », et il l’a répété sur « Europe 1 ».

Dans le mensuel « Causeur », le premier collaborateur de madame Le Pen affirme de plus qu’il est « beaucoup plus facile pour des immigrés issus de cultures européennes, sédentaires et judéo-chrétiennes de s’intégrer en France que pour des étrangers d’origine musulmane ».

Aucune réaction des médias en dépit de l’alerte donnée par le Lab Europe 1. Et à nouveau l’indifférence des autorités républicaines. La dédiabolisation médiatique de madame Le Pen est devenue une amnistie permanente et immédiate. Elle peut donc couvrir les propos de son plus proche collaborateur sans qu’on lui demande des comptes.

J’assure Madame Dati, pleinement représentante du peuple français à la tête de sa mairie et au parlement européen, de ma pleine solidarité humaine et je dis mon indignation devant le silence de son camp ! La lepénisation des esprits a anesthésié tous les réflexes de la bonne société de droite. Les prénoms n’ont pas de nationalité. Seuls les enfants en ont une.